Publié dans Economie

Trafic de ressources forestières - Un port clandestin découvert à Bedaboka 

Publié le mercredi, 05 janvier 2022

La lutte contre les différentes types de trafics de ressources naturelles continue encore jusqu’à aujourd’hui. Les autorités mettent en place des dispositifs pour limiter ces trafics voire même en finir avec toute cette chaîne de valeur. Durant une descente, dans la Commune de Bedaboka, dans la Région Melaky, une équipe du ministère de l’Environnement et du Développement durable accompagnée de l’adjoint au maire a fait la découverte d’un port clandestin.

« Ce port improvisé permet notamment aux trafiquants d’évacuer les bois illégaux vers Mahajanga », expliquent les responsables. Comme les voies terrestres sont particulièrement surveillées, en collaboration avec la Gendarmerie nationale, les trafiquants optent désormais par la voie maritime. Plus dangereux, mais le risque de se faire prendre est moins élevé. Toutefois, la découverte de ce port clandestin est une piste pour les autorités locales. Désormais au courant de ce type de procédure, elles adapteront donc les mesures en fonction de celui-ci. La Direction régionale de l’Environnement et du Développement durable de Melaky a notamment mis en place un comité de surveillance de l’exploitation et de l’évacuation de ces bois dans cette zone. L’adjoint au maire a soulevé le fait qu’il n’y avait pas de VOI (Vondron’olona ifotony) dans cette Commune pour veiller à la préservation des ressources naturelles, d’où toute l’importance de la mise en place de ce comité. 

Cette descente a aussi été pour les responsables une occasion de contrôler les stocks de bois gérés par les VOI Manomba dans les Fokontany Beraketa et Amboanio. 

« Aucune nouvelle coupe n’a été constatée. Toutefois, nous avons découvert des stocks suspects. Nous les avons donc saisis. Il s’agit de 241 rondins d’Anakaraky, 42 de palissandre et 18 planches d’Anakaraky. Les propriétaires sont déjà connus mais n’ont pas été appréhendés. Des convocations seront alors lancées, et les bois, en attendant se verront stockés à la Gendarmerie. L’affaire quant à elle est transférée à Besalampy », détaillent ces responsables. 

En tout cas, ce comité mis en place à Bedaboka sera évalué comme tous les VOI pour connaître son efficacité. L’évaluation des VOI de Bedaboka fera l’objet d’une nouvelle descente sur terrain.   

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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